Bannière de l'article "Vers le web sémantique avec les microformats"

Vers le web sémantique avec les microformats

A quelle heure ouvre ce restaurant ? Quelles activités sportives puis-je pratiquer dans la région ? Quand est le prochain avion pour cette ville ? Telles sont les requêtes qui trouveront une réponse à l’aide d’un moteur de recherche dans le futur. Les microformats sont une étape intermédiaire à ce que les spécialistes appellent déjà le web 3.0 ou le web sémantique.

A quelle heure ouvre ce restaurant ? Quelles activités sportives puis-je pratiquer dans la région ? Quand est le prochain avion pour cette ville ? Telles sont les requêtes qui trouveront une réponse à l’aide d’un moteur de recherche dans le futur. Les microformats sont une étape intermédiaire à ce que les spécialistes appellent déjà le web 3.0 ou le web sémantique.

 

C’est un fait, il est toujours plus difficile de se faire remarquer et d’être visible sur le web. L’internaute est noyé sous une masse d’informations alors que ses requêtes sont de plus en plus précises. Les moteurs de recherche sont évidemment là pour y répondre, mais comment réagissent-ils lors d’un besoin plus précis ? Il devient donc nécessaire de structurer l’information pour la rendre compréhensible non seulement pour les humains mais également pour les machines (moteurs de recherches, applications, etc…). Les microformats sont là pour ça.

 

Les microformats poussent la structuration sémantique faite par les balises HTML un cran plus loin. Celles-ci n’étaient en effet utilisées jusqu’à maintenant que pour décrire, par exemple, qu’une page avait un titre, des paragraphes ou encore des liste à puces. Seule une appréciation humaine pouvait alors déterminer quelle était la nature des informations proposées sur la page. Les microformats utilisent donc simplement des attributs de classe particuliers du code HTML déjà existants, pour permettre de décrire dans un langage intelligible pour la machine, la nature de l’information distillée sur une page web. 

On recense aujourd’hui plus de 80 microformats développés par la communauté ou à l’étude, décrivant chacun un type d’information différent. Quelques exemples :

 

  • « hCal » permet de décrire les informations liées à un événement
  • « hCard » permet de décrire les informations de contact d’une personne ou société
  • « XFN » permet de décrire la nature des relations entre personnes
  • « hReview » permet de décrire les informations liées à l’avis donné par un utilisateur sur un produit ou service

 

Quel est l’intérêt de tout cela ? L’objectif des microformats est de parvenir à une sorte d’écosystème sémantique du web compréhensible pour la machine. Dès lors que la nature de l’information est intelligible pour le moteur de recherche, ou tout autre programme tirant partie des microformats, les possibilités de réutilisation des informations que vous publiez sur votre site sont infinies.
 

Les grands acteurs du web l’ont compris et tirent déjà partie de cela. Google et Yahoo, par exemple, mettent en évidence dans leurs résultats de recherche les microformats hCard et hReview. Ainsi, directement à côté du résultat de recherche pour le site d’un hôtel ayant implémenté ces microformats, l’on trouvera l’adresse de celui-ci et l’avis de ses clients. Facebook quant à lui intègre, entre autres, le microformat hCal. Vous pouvez ainsi ajouter un événement d’un clic à votre Google Calendar.
 

En plus de permettre de vous vanter d’avoir apporté directement votre contribution à la mise en place communautaire du web de demain, les microformats sont une manière efficace de vous distinguer sur le web en rendant les  informations que vous publiez exploitables et exportables par tout autre type de service tiers, améliorant ainsi par la même occasion votre visibilité et présence sur internet.